Pour gagner plus d’argent vous passerez surement par un revenu complémentaire. Mais entre le salaire complémentaire, le salaire d’appoint, le complément de salaire, le revenu complémentaire, difficile de s’y retrouver dans tous ces revenus en plus ! Alors avant tout, clarifions un peu tout ça et demandons-nous Qu’est ce que le revenu ?
REVENU DE REMPLACEMENT, COMPLÉMENT DE RÉMUNÉRATION, SALAIRE COMPLÉMENTAIRE, REVENU DE SUBSTITUTION, SUPPLÉMENT DE REVENU… MAIS AU FAIT QU’EST CE QUE QUE LE REVENU ?
Si vous désirez créer une activité en parallèle de votre emploi, si vous souhaitez augmenter votre salaire par des revenus supplémentaires, si vous voulez gagner plus à côté de votre activité salariale principale, il vous faudra d’abord comprendre les différents types de revenus que vous pouvez obtenir. Car entre les « salaire de substitution », « revenu d’appoint » et autres « salaire complémentaire » difficile de comprendre qu’est ce que le revenu. Mais au final, ce qui nous intéresse c’est, en plus de differencier les concepts qui se cachent derrière les termes, d’associer un type de revenu à un niveau de revenu afin de savoir, concrètement, à quel degrés de réussite financière nous en sommes dans l’évolution de notre projet. En d’autres termes, établir une échelle de types de revenus qui soit utilisable dans notre stratégie de richesse. Ceci afin de toujours affiner notre position sur la route de l’indépendance financière.
Mais pourquoi faire ça, me direz-vous ? Et bien d’abord, vous n’êtes pas obligé de le faire ! Ensuite car, au vue de mon expérience, il est important, lors de la réalisation d’un projet (quel qu’il soit d’ailleurs) de pouvoir situer l’état d’avancement de celui-ci. Et comme le sentiment de réussite est un facteur de motivation majeur, vous devez également avoir des outils qui vous permettent de visualiser l’instant où vous passer d’une étape à une autre, à quel rythme vous grimpez les marches et à quel moment vous passez un palier. Et quoi de mieux qu’une échelle de revenu ?
Pour cela, nous commencerons par définir « officiellement » les termes clefs, avant d’établir une échelle de valeur des différents types de revenu. Et pour conclure, nous verrons comment associer cette échelle à notre stratégie.
Les différents types de revenus
Qu’est ce que le revenu ?
Je ne reviendrais pas complètement sur la différence entre salaire et revenu, qui a déjà fait l’objet d’un article. Mais pour faire simple :
Que signifie revenu ? C’est le montant total des entrées d’argent qu’une personne va recevoir sur une période donnée. C’est donc un terme plus général que celui de « salaire ».
Mais quelle est la définition du salaire alors ? Le salaire est le paiement que vous recevez dans le cadre de votre emploi salarié. C’est donc une des catégories du revenu, dont la particularité est d’être régit par un contrat : le contrat de travail.
Qu’est ce que le revenu du point de vue économique ?
Si l’on se tourne du côté de l’économie, les choses sont un petit peu différentes. Dans ce cadre, les revenus proviennent du partage de la valeur ajoutée ! En gros, les activités de production créenr de la richesse (la valeur ajoutée) qui est redistribuée entre les différents « agents économiques » (vous, moi, votre voisin, une entreprise, l’État…). Cette redistribution c’est le revenu.
Mais les économistes vont préciser le concept en le séparant entre :
– Les revenus primaires.
– Les revenus secondaires.
– Le concept de revenu disponible.
Et, bien évidemment, ces éléments n’ont pas grand-chose à voir avec le salaire complémentaire !
1 – Qu’est ce que le revenu primaire ?
De façon générale, que signifie revenu primaire ? Se sont simplement les revenus de tous ceux qui ont participés à l’activité de production. Mais comme le terme « d’activité de production » est assez vaste, le revenu primaire rassemble trois catégories de gains :
– Les revenus des activités salariés et non salariés. Donc les salaires versés dans le cadre d’un travail (d’un salarié ou d’un indépendant) mais également les compléments de salaires.
– Les revenus de la propriété ou les revenus du capital. C’est à dire tous ce qui est lié à la notion de patrimoine, qu’il soit immobilier ou financier. En gros les biens immobiliers et les titres financiers.
A cela peut se superposer la notion de « revenus de transfert », autrement appelés…
2 – … Les revenus secondaires
Dans l’univers économique, l’État joue un rôle dans la redistribution des revenus par le biais des revenus secondaires. Mais qu’est ce que le revenu secondaire,me direz-vous ? Globalement les revenus qui proviennent de la répartition des prélèvements obligatoires. L’État collecte une partie des revenus primaires et les utilise pour combler les inégalités inhérentes au fonctionnement de la société capitaliste en les re-injectant auprès des agents dans le besoin.
D’ou l’importance des charges sociales (tant patronales que salariales) qui, même si elles peuvent paraître injustes, sont les garantes du certaines justices sociales.
Et pour tout ceux qui pensent que toutes les aides sociales ne sont que de la redistribution d’argent auprès de personnes oisives profitant du système, je leur demande de ne pas oublier que, par ce réajustement ces mêmes personnes peuvent ainsi consommer et donc contribuer à la création de richesse de ce « fameux » système capitaliste. En d’autres termes, et l’actualités le constate chaque jour, l’État, en rognant de plus en plus sur cette redistribution, détruit peu à peu le fondement même de la création de valeur ajoutée… mais vous pouvez ne pas être d’accord avec ce constat et en discuter dans les commentaires ! Mais avant ça, allez jeter un coup d’oeil sur ce mini-documentaire de DataGueule sur le chômage.
3 – Le concept de revenu disponible
Suite à ça, Qu’est-ce que le revenu disponible alors ? C’est simplement ce qui reste aux ménages, une fois que l’on a enlevé les prestations sociales et les impôts. En gros, c’est ce qui leur permet de consommer mais également d’épargner.
Maintenant que ces concepts de base sont posés, nous pouvons nous intéresser, plus spécifiquement à tout ce qui est de l’ordre du salaire complémentaire ainsi que du revenu supplémentaire. Alors, voyons donc ce que nous en disent les institutions.
Qu’est ce que le revenu du point de vue institutionnel ?
Alors accrochez-vous bien parce que dès qu’on touche les secteurs institutionnels le vocabulaire se multiplie… sans qu’il y en est un réel besoin d’ailleurs. On se retrouve donc avec des termes qui sont affublés de complément parfois utilisés par des administrations mais pas par d’autres. Si l’on prend le terme de « salaire » par exemple ; celui-ci peut être « d’appoint », « complémentaire », « de substitution », etc.
Alors essayons de faire le tri dans tout ça, et voir si les subtilités sont vraiment nécessaires. Pour vous simplifier la tache, j’ai rassemblé les termes en groupe car beaucoup d’entre eux sont souvent des synonymes
Qu’est ce que le revenu de remplacement ?
On retrouve le revenu de remplacement également sous l’appellation de revenu de substitution ou encore salaire de substitution. Quel que soit le terme utilisé il décrit les revenus perçu par une personne en remplacement du salaire ou de la rémunération du travail. Il englobe donc les allocations chômage, indemnités journalières d’assurance maladie, les indemnités pour causes d’accident de travail, les pensions d’invalidité, les pensions de retraite, etc.
Et un complément de salaire, c’est quoi ?
Complément de salaire, revenu complémentaire et revenu d’appoint sont des termes qui, quand à eux sont plutôt utilisé par l’administration fiscale. On trouve également parfois l’appellation de « supplément de revenu » ‘d’ailleurs utilisé au Canada pour certaines aides sociales. Il s’agit de tout revenu qui va compléter le salaire de base
Mais le terme de complément de revenu alors ?
Le complément de revenu, comme le revenu supplémentaire ou le complément de rémunération, proviennent plus du langage courant. Il s’agit d’un revenu qui n’est pas lié à l’emploi salarié. Dans le sens commun, il indique souvent un petit revenu provenant d’une activité complémentaire
Et enfin le salaire d’appoint !
Pendant très longtemps ce terme a été utilisé essentiellement pour parler du salaire supplémentaire qu’apportait la femme dans un couple.
Jusque dans les années 1970 et même 1980, notre société était basée sur un modèle économique qui ne nécessitait qu’un seul salaire à une famille pour vivre. L’homme était le plus souvent le détenteur de l’emploi, et la femme était qualifiée de « femme au foyer » ou « mère au foyer »… Ce qui indiquait bien le rôle qu’on lui demandait de tenir au sein du foyer ! Dans ce cadre elle n’était même pas comptabilisée dans le taux de chômage. Ah la belle vie que c’était ( J’ironise, bien entendu !)
Mais voilà, toutes les belles choses ayant une fin, avec les crises pétrolières des années 1970, l’inflation croissant sans cesse (les prix augmentent mais pas les salaires), beaucoup de ces femmes au foyer prirent donc un petit travail, à côté de celui de leur mari, permettant ainsi d’apporter un salaire supplémentaire dans le ménage. C’est donc ce travail salarié amené par la femme qui était qualifié, à l’époque, de salaire d’appoint.
De nos jours, la définition qu’on en donne change peu à peu. Il s’agit toujours d’un salaire supplémentaire mais produit par un « job d’appoint » c’est à dire un travail complémentaire en plus de l’activité salarié. En d’autres termes cela se traduit souvent dans un couple par : deux personnes mais trois emplois avec deux salaires de bases plus un salaire d’appoint supplémentaire. En cela l’Europe copie, malheureusement, le modèle américain ou, pour pouvoir survivre, certaines familles sont obligées de multiplier les emplois (professeur le jour et pompiste la nuit pour ceux qui ont suivi « Breaking Bad »). creusant ainsi un peu plus le fossé entre riches et travailleurs.
Qu’est ce que le revenu du point de vue de vos finances ?
Avant de voir l’échelle des revenus qui vous permettra de suivre l’évolution de vos projets financiers, faisons un dernier petit détour par votre argent personnel et ainsi voir, du point de vue individuel, ce que comprend le revenu.
Force est de reconnaître que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ici les choses sont beaucoup plus simples. En effet, en matière de finance personnelles nous allons nous intéresser seulement à deux grands types de revenu:les revenu actifs et les revenus passifs. Et c’est tout !
– Les revenus actifs sont séparés en deux catégories : le salaire (le paiement de votre travail par un employeur) et les revenus alternatifs, c’est à dire le travail que vous effectuez en parallèle de votre emploi « officiel » et qui vous permet d’arrondir les fins de mois. Le lien qui unis ses deux types de revenu est le fait qu’un revenu actif est lié à la fois à un travail effectué par vous et un temps mis pour l’accomplir.
– Les revenus passifs sont déconnectés du travail effectué et du temps mis pour l’accomplir. C’est le résultat d’un investissement. Cet investissement peut avoir demandé un certain temps et un certain travail mais il continue à produire de l’argent alors que le travail est, lui, terminé. Par exemple écrire un livre est un travail, mais une fois publié, l’auteur continuera à toucher des droits (les droits d’auteurs) alors qu’il ne fait plus rien sur l’ouvrage lui-même. Il obtient donc un revenu passif.
Maintenant que nous avons fait ce petit détour, nous pouvons nous intéresser à une échelle de valeur des revenus en plus. Vous avez compris que cette dernière vous permettra de suivre l’évolution de vos projets financiers de type de revenus alternatifs et / ou revenus passifs.
L’échelle d’évolution des revenus alternatifs
Que vous soyez en train de monter une activité parallèle, investir dans l’immobilier ou en bourse, pour connaître l’évolution financière de votre projet, rien de tel qu’une échelle de valeur simple à laquelle se référer. Celle-ci sera exprimé en part de votre salaire actuel, ce qui permettra à tous les niveaux de revenu de pouvoir l’utiliser.
Voici donc l’échelle des revenus alternatifs selon 1,2,3 Richesse :
Niveau 1 : Le supplément de revenu
Dès que votre activité ou vos investissements vous rapportent des entrées d’argent vous vous retrouvez au premier palier, celui des suppléments de revenu. Ceux-ci sont donc relativement faible mais prouvent que vous êtes sur la bonne voie. C’est le début du chemin qui vous procure un tout petit complément qui pourra aller jusqu’à un quart maximum de votre salaire. Dès que vous atteignez ou dépasser l’équivalent d’un quart de votre revenu courant, vous passez au deuxième niveau.
Niveau 2 : Le revenu d’appoint
Le trajet ne sera pas forcement rapide mais entre l’équivalent du quart et jusqu’au tiers de votre salaire, votre revenu alternatif produit ce que l’on peut qualifier de « revenu d’appoint ». C’est à dire que, même si vous ne pouvez pas prétendre à l’indépendance financière, les gains sont suffisamment important pour arrondir grassement les fins de mois. Vous aurez compris que dès que vous dépassez le tiers de vos revenus, vous passez encore un nouveau palier.
Niveau 3 : Le revenu complémentaire
Jusqu’à l’équivalent de 50 % du salaire, vous êtes au stade du revenu complémentaire. A ce niveau, vous pouvez considérez que vous avez déjà réalisé une belle réussite. Mais si vous continuez sur votre lancée vous parviendrez rapidement à l’étape suivante.
Niveau 4 : Le salaire complémentaire
De 50 % de votre salaire à 75 % de celui-ci, on peu qualifier les gains du revenu alternatif comme « salaire complémentaire ». En effet, si vous aviez un problème dans votre emploi principal, votre revenu alternatif ne pourrait, certe pas, vous permettre de conserver votre niveau de vie, mais il pourrait certainement sauver les meubles et vous permettre de ne pas vous retrouver sans rien. Vous atteignez ainsi une forme de sécurité financière qui se renforcera dès que vous dépassez le seuil du trois quart de votre salaire.
Niveau 5 : Le salaire de substitution
Vous atteindrez complètement ce niveau dès que vous vous rapprocherez de l’équivalent de 100 % de votre salaire.. Dès que c’est fait, cela signifie que vous êtes indépendant financièrement. En effet, vous ne dépendez plus de votre emploi salarié car vos revenus alternatifs sont l’équivalent de votre salaire. Mais vous pouvez allez légèrement plus loin…
Niveau 6 : Le revenu de substitution
Dès que vos revenus alternatifs dépassent votre propre salaire vous vous retrouvez dans la catégorie du revenu de substitution. A ce stade, vous n’avez même plus besoin d’avoir un emploi pour continuer votre chemin sur la liberté financière, car vos propres revenus suffisent à continuer à alimenter vos investissements.
Échelle de revenu alternatif et les 10 étapes de la richesse
Utiliser l’échelle des revenus alternatifs avec la stratégie des 10 étapes pour atteindre la richesse est un bon moyen d’établir un plan d’action financier simple et efficace.
Alors n’hésitez pas à employer les deux et à donner votre avis dans les commentaires concernant cette échelle de valeur des revenus